Dream House Quartet
Artistes
Programme
Bryce Dessner (né en 1976) Haven
Meredith Monk (née en 1942) Ellis Island
Steve Reich (né en 1936) Electric Counterpoint
Bryce Dessner (né en 1976) Spiral – Clouds
Thom Yorke (né en 1968) « Don’t Fear the Light »
Part 1 – Part 2
Philip Glass (né en 1937) 4th Movement
Bryce Dessner (né en 1976) Cherchebruit
David Chalmin (né en 1980) Particule 6, Eclipse
Avec le Dream House Quartet, le temps est un long promenoir où la répétition se fait génie. Elle délasse l’ennui et mène au paradis des esthètes à coup de douces incantations. Hypnotique, la musique se fait source de mélodieuses béatitudes.
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À écouter sur France Musique :
| Les Grands Entretiens de Katia et Marielle Labèque, par Rodolphe Bruneau-Boulmier.
| « Le compositeur et guitariste, Bryce Dessner, minimaliste au maximum » dans Le portrait contemporain, par Arnaud Merlin.
Restaurant partenaire (réservation obligatoire avant le 20 août) :
El Fogon
Théâtre Quintaou, Anglet – 05 59 01 70 95
1er service dès 18h30 – 2ème service possible à 21h30 (à la carte)
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Le programme musical
Le Dream House Quartet emmène son public au firmament des nuages. Au fil du temps qui disparait, les ondes filantes et les vagues stellaires emportent les esprits vers de lointaines contrées, tourbillons insondables au creux desquels le plaisir prend ses racines. Le son se fait caresse, hypnotique et sensuel, thérapie épicurienne, envoûtement sensoriel.
Bryce Dessner, guitariste et compositeur, parcourt le monde au fil de collaborations fructueuses, de Philip Glass à Caroline Shaw, de Steve Reich aux Sœurs Labèque. Dans la lignée minimaliste, issue d’un certain Satie puis de Cage et d’autres américains, Haven débute par un scintillement de points continus duquel se détache un choral au grave du piano. La répétition, clef de voute du programme de ce concert, crée une rythmique improbable et une constellation d’interrogations furtives.
Ellis Island, 1981, est une évocation des migrants américains. Cette île se fait légèreté, spirale de redites, ressassées comme une prière, enroulées dans le flot d’une naïve espérance.
Composé en 1987, Electric Counterpoint est une œuvre pour guitare électrique et bande-magnétique. En trois mouvements, la guitare réelle se juxtapose avec dix guitares enregistrées. Le principe de pulsation, cher à Steve Reich, est ici développé, sans décalage de phase mais avec apparitions de canons. Le temps se dissout et danse avec l’espace.
Les Movements pour deux pianos de Philip Glass résonnent avec virtuosité et fulgurances. Telles des obsessions assénées avec insistance, le piano martèle de captivantes frénésies sur une masse sonore épaisse et florissante.
Thom York, chanteur et compositeur du célèbre groupe Radiohead, propose une pièce détachée des contingences terrestres. Dans une atmosphère aux célestes sinuosités, Don’t Fear the light s’emplit d’une lumière salvatrice. Les harmonies radieuses, faisceaux multicolores, balayent un ciel de rêve et le font décor d’un ultime paradis.
Eclipse de David Chalmin, est un voyage exotique, pays de sourire, pays où les fleurs volent au vent d’une insouciante légèreté. Ça vibrionne, ça chatoie, ça miroite, valse de poudroiements polychromes.
Et Bryce Dessner de conclure, en enroulements méditatifs, en fusions insistantes.