Eva Zaïcik

Très tôt remarquée pour la beauté et la longueur de sa voix, dont l’ampleur et la souplesse lui permettent de chanter aussi bien Monteverdi que Berlioz, Rossini ou Bizet, Eva Zaïcik s’est imposée comme l’une des artistes lyriques les plus en vue de sa génération. En outre, elle cultive une diversité musicale favorisant les explorations les plus audacieuses aux côtés de musiciens de premier plan.

En 2018, coup sur coup, elle est Révélation Lyrique aux Victoires de la Musique classique, Deuxième Prix au Concours Reine Elisabeth de Belgique et au Concours Voix Nouvelles. Ces distinctions ne font que confirmer une carrière déjà considérable, qui la voit collaborer avec des chefs et des salles de premier ordre.

Citons simplement William Christie (elle est un membre remarqué du Jardin des Voix 2017), Vincent Dumestre, Hervé Niquet, Christophe Rousset, sans oublier Philippe Herreweghe, Laurence Equilbey, Emmanuelle Haïm, René Jacobs, Cornelius Meister ou Alain Altinoglu.

Récemment, elle a incarné Carmen et Rosina (Barbier de Séville, Rossini) et Sélysette (Ariane et Barbe Bleue, Dukas) au Capitole de Toulouse, Vénus dans l’Idoménée de Campra à l’Opéra de Lille et au Staatsoper de Berlin, les Vêpres de la Vierge de Monteverdi avec Pygmalion et Raphaël Pichon dans une mise en scène de Pierre Audi, Paulina dans La Dame de Pique de Tchaïkovski aux opéras de Nice et Toulon dans une mise en scène d’Olivier Py.

Elle a chanté avec un vif succès les Folk Songs de Berio et des extraits des Kindertotenlieder de Mahler avec le Mahler Chamber Orchestra au Festival de Saint-Denis. Eva a également interprété Les Nuits d’été de Berlioz, sous la direction de Michael Schønwandt avec l’Aalborg Sinfonik-orkester, la Missa Solemnis de Beethoven avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent, le Requiem de Mozart avec le Münich Philharmoniker sous la baguette de Philippe Herreweghe

On retrouve également Eva dans les plus grands festivals. À l’été 2022, on l’a entendue à Salzburg, Gstaad, Beaune, Chambord, Cluny, Lessay, Lisieux, et au Festival de William Christie à Thiré.

Elle entretient une complicité particulière avec Justin Taylor et Le Consort autour de plusieurs programmes baroques donnés partout en Europe. Cette collaboration se concrétisant chez Alpha Classics par le disque Venez, chère ombre (2018) et Royal Handel (2021) récompensés tous deux d’un Choc de Classica et du Choix de France Musique.

La saison 2022-2023 est toute aussi foisonnante : Eva a fait ses débuts au Theater an der Wien dans la production de Belshazzar de Händel sous la direction de Christina Pluhar, dans une mise en scène de Marie-Eve Signeyrole. Elle a incarné Lola dans Cavalleria Rusticana au Festspielhaus de Baden Baden sous la baguette de Thomas Engelbrock. À l’Opéra de Dijon, elle sera La Sagesse et Lucinde dans Armide de Lully sous la direction de Vincent Dumestre, dans une mise en scène de Dominique Pithoiset.

La saison de concerts est également très riche, avec des collaborations telle que l’Orchestre des Champs Elysées-Philippe Herreweghe, Le Concert de la Loge-Julien Chauvin, le Consort-Justin Taylor, pour défendre notamment son dernier enregistrement Royal Händel, paru en 2021.

Paraît très prochainement, toujours pour Alpha Classics, l’album Mayrig, aux côtés du violoniste David Haroutunian et de la pianiste Xenia Maliarevitch, dédiés aux mélodies arméniennes.

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