Camille Merckx

Son timbre « profond et magnétique » a permis à Camille Merckx de se faire remarquer cette saison dans le rôle de Marion dans les Ailes du désir de Othman Louati, présenté en janvier à l’opéra de Dijon puis en mai, aux opéras de Nantes et de Rennes.

Après une licence de musicologie à la Sorbonne et un Diplôme Supérieur du Jeune Chœur de Paris, elle a poursuivi sa formation à l’opéra studio de La Monnaie à Bruxelles, où elle a chanté notamment Garcia / Don Quichotte de Massenet dirigé par Marc Minkowski et Musico / Manon Lescaut de Puccini sous la direction de Carlo Rizzi.

Elle a été ensuite invitée à l’opéra de Lausanne (Isaura /Tancredi de Rossini et Rosette/ Manon de Massenet), au Festival d’Aix en Provence (Jakob Lenz de Rihm), au Teatro Valli de Reggio Emilia (Flosshilde /Ring de Wagner), au Teatro Colon de Buenos Aires (le Marteau sans Maitre de Boulez) et à l’opéra de Lille où elle a créé les rôles de La Reine/ La Secrétaire/ La maitresse de maison dans les Trois Contes de Gérard Pesson.

Elle a chanté également dans plusieurs festivals les rôles d’Ottavia /L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, de Sorceress /Dido and Aenas de Purcell, le rôle-titre de Carmen de Bizet dirigé par Alphonse Cemin, et Dulcinée / Don Quichotte de Massenet.

Elle collabore depuis plusieurs années avec l’ensemble Le Balcon et son chef Maxime Pascal et affirme ainsi son goût pour le répertoire contemporain. Ils ont ainsi joué ensemble Avenida de los incas de Fernando Fizsbein où elle a chanté Alma, le Marteau sans Maitre de Boulez, mais aussi Ariadne auf Naxos de Strauss, dans lequel elle était Dryade. Elle a également chanté la partie d’alto solo dans Das Lied von der Erde de Mahler dirigé par Maxime Pascal au Nouveau Siècle à Lille. Elle a repris cette même œuvre au Festival de Maribor en Slovénie, dans la version chambriste de Schoenberg.

Dans une mise en scène de Jacques Osinsky, elle a interprété les rôles de contralto du Ministre/ Narrateur/ Mère dans Into the little Hill de George Benjamin dirigé par Alphonse Cemin au théâtre de l’Athénée, à l’opéra de Lille et au théâtre de Caen. Des rôles qu’elle a été invitée à reprendre dans une autre production dirigée par Tim Murray au Teatro del Canal de Madrid en collaboration avec le Teatro Real.

En concert, elle a chanté avec Benjamin Levy et l’orchestre de Cannes le Requiem de Mozart, avec Julien Chauvin et le Concert de la Loge le Gloria de Vivaldi, ou le Requiem de Duruflé accompagné par Vincent Warnier sur l’orgue du compositeur à l’Église Saint Étienne du Mont.

En récital, elle s’est produite dans des programmes de mélodies françaises à Flagey en Belgique ou au Petit Palais à Paris (La Bonne Chanson de Fauré, des mélodies de Duparc, Chabrier, Hahn…), mais aussi dans un programme du début du XXème siècle avec Alphonse Cemin autour de Schoenberg, Weil et Debussy.

Tout en continuant à jouer de la viole de gambe et à danser le tango, elle prépare un spectacle musical autour de la vie et du répertoire de Julie d’Aubigny, dite Mademoiselle de Maupin, premier bas-dessus de l’Opéra de Paris au XVIIème siècle.

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