Bruno Messina © Festival Berlioz

Bruno Messina

Bruno Messina naît le  à Nice. D’abord trompettiste, il poursuit des études musicales classiques au conservatoire de Nice puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Pierre Thibaud. Il étudie successivement le jazz dans la classe de François Jeanneau au Conservatoire de Paris, le gamelan javanais au PPPG Kesenian de Yogyakarta puis l’ethnomusicologie à l’Université Paris-Sorbonne où il obtient un DEA sous la direction de François Picard. Il poursuit sa formation doctorale dans le cadre de l’École pratique des hautes études sous la direction de Cécile Reynaud.

Lauréat du prix Villa Médicis hors-les-murs en 1992 (Java, Indonésie), il mène conjointement une activité de musicien, de chercheur, d’enseignant et de directeur artistique. Entre 2004 et 2008, il est directeur artistique de la Maison de la Musique (scène conventionnée) à Nanterre. Il devient ensuite directeur de l’établissement public de coopération culturelle AIDA (Arts en Isère Dauphiné Alpes) et porte de nombreux événements culturels dont le festival Berlioz et le festival Messiaen au pays de la Meije.

Parallèlement, Bruno Messina est nommé professeur associé d’ethnomusicologie au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et professeur d’histoire de la musique et art et civilisation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon. Il est l’invité de plusieurs universités pour des conférences ou des cours, notamment à Buenos Aires en Argentine, Santiago au Chili et São Paulo au Brésil.

Médiateur pour la musique auprès de la Fondation de France dans le cadre du dispositif « Les nouveaux commanditaires » depuis 2012, Bruno Messina est ponctuellement sollicité en tant que conseiller artistique, notamment par les Musicales Actes Sud et le Musée national des Arts asiatiques – Guimet.

Depuis le 28 mai 2018, il est président de Musique française d’aujourd’hui, succédant à Michel Fano. Il siège dans les conseils d’administration des Siècles, de TM+, de la Fédération des associations de musiques et de danses traditionnelles, des Détours de Babel, de la Fabrique Opéra, de l’Orchestre de chambre de Paris et de l’Orchestre d’Auvergne.