Jenny Daviet © Julien Rousseau
Jenny Daviet
Une présence théâtrale imposante et une musicalité naturelle ont mis en avant la soprano française Jenny Daviet comme un talent polyvalent au répertoire éclectique.
Son interprétation des Poèmes pour Mi de Messiaen avec Kent Nagano et l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, qui a fait l’objet d’une publication sur CD, a été unanimement saluée. Une récente production de DVD documente un autre moment fort de sa carrière : elle a chanté le rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Debussy dans la production de Benjamin Lazar à l’opéra de Malmö, sous la direction musicale de Maxime Pascal.
Sa collaboration avec le chef d’orchestre français se poursuit au cours de la saison actuelle : dans le rôle d’Eva dans Sonntag du cycle Licht de Stockhausen, on pourra l’entendre à la Philharmonie de Paris avec l’ensemble Le Balcon, après avoir déjà participé à l’interprétation de Freitag du cycle Licht en 2022. Elle sera également invitée au Théâtre de l’Athénée avec le pianiste Alphonse Cemin. Le duo, qui interprète principalement le répertoire allemand et français du début du siècle, se concentrera sur la musique de d’Olivier Messiaen. Avec l’Orchestre de Caen, elle chantera le solo de soprano dans la 2e Symphonie d’Oliver Knussen et A Mind of Winter de George Benjamin, et elle se produira sur la scène du Théâtre de Caen dans l’opéra de chambre Into the Little Hill de George Benjamin.
La saison dernière a vu les débuts asiatiques de Jenny Daviet dans le rôle de Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart, qui a été jouée au National Taichung Theater dans une production de William Kentridge. En 2023, elle devait également faire ses débuts dans le rôle de Nadja dans Bluthaus de Haas dans une mise en scene de Claus Guth à l’Opéra de Lyon (en raison de la grève générale en France, les représentations ont été annulées au dernier moment). Parmi les autres grands moments de l’opéra, citons Héro dans Béatrice et Bénédict de Berlioz à l’Opéra de Cologne sous la direction de François-Xavier Roth, Into the Little Hill de George Benjamin au Teatro del Canal de Madrid en collaboration avec le Teatro Real, Léna dans La Princesse jaune de Saint-Saëns et Mélisande dans Pelléas et Mélisande de Debussy avec l’orchestre Les Siècles. Elle a également tenu le rôle d’Angélique dans Les Chevaliers de la table ronde d’Hervé à l’Opéra Grand Avignon, le rôle de Clorinda dans la Cenerentola de Rossini au Staatsoper de Hambourg et le rôle de la comtesse de la Roche dans Die Soldaten de Zimmermann à l’Opéra de Cologne.
La saison dernière, Jenny Daviet a chanté pour la première fois le Requiem de Ligeti avec l’Orquesta y Coro Nacionales de España sous la direction de David Afkham. Parmi les concerts récents, on peut également citer Ein Deutsches Requiem de Brahms avec le Balthasar-Neumann-Ensemble sous la direction de Thomas Hengelbrock et avec Claire Gibault et avec le Paris Mozart Orchestra dans la Messe en ut mineur de Mozart. Elle a chanté le Pierrot Lunaire de Schönberg à l’Opéra de Rouen, Bouchara de Vivier à la Philharmonie de Cologne et le Requiem de Fauré au Festival international Rostropovitch de Moscou sous la direction de Kazuki Hamada.
Elle entretient des relations de longue date avec l’orchestre Les Siècles et François-Xavier Roth ainsi qu’avec l’ensemble Le Balcon et Maxime Pascal, avec lesquels elle a interprété des oeuvres de Stravinsky, Delage, Mozart, Offenbach, Messiaen et Debussy, entre autres.
Elle s’associe très régulièrement avec l’Ensemble les Lunaisiens sous la direction d’Arnaud Marzoratti, ainsi qu’au pianiste Alphonse Cemin pour de nombreux récitals, ce spécialisant sur le répertoire allant de la toute dernière partie du XIXe au début du XXe en France & en Allemagne.